Salaire nécessaire pour un emprunt de 150 000 euros sur 30 ans

Obtenir un prêt immobilier nécessite de bien comprendre les critères d’éligibilité. Pour un emprunt de 150 000 euros sur 30 ans, vous devez déterminer le salaire minimum requis. Les banques évaluent la capacité de remboursement en fonction des revenus et des charges des emprunteurs. Généralement, elles imposent une limite de taux d’endettement autour de 33 % des revenus nets mensuels.

En prenant en compte les taux d’intérêt actuels et une mensualité fixée approximativement à 550 euros, un revenu net mensuel d’environ 1 650 euros serait nécessaire. Cette estimation peut varier selon les conditions économiques et les politiques des établissements bancaires.

A découvrir également : Apport nécessaire pour l'achat d'un bien immobilier de 200 000 euros

Les critères pour obtenir un emprunt de 150 000 euros

Capacité d’emprunt et taux d’endettement

Pour déterminer la capacité d’emprunt, les banques se basent sur plusieurs critères :

Lire également : Critères d'éligibilité pour la location-accession

• Revenus : les salaires, loyers, rentes et primes.
• Taux d’endettement : fixé à 35 % par le Haut Conseil de la Sécurité Financière (HCSF).
• Apport personnel : souvent requis pour sécuriser le prêt.

Les revenus doivent être stables et pérennes. Les fonctionnaires et les employés en CDI sont généralement favorisés en raison de la stabilité de leurs revenus.

Garanties exigées par les banques

Obtenir un prêt immobilier de 150 000 euros peut nécessiter des garanties supplémentaires :

Évaluation par la banque

Les établissements bancaires évaluent la capacité d’emprunt sur la base des revenus et du taux d’endettement. Ils s’assurent que le reste à vivre est suffisant pour couvrir les dépenses courantes après le paiement des mensualités. Effectivement, un prêt immobilier dépend de la capacité d’emprunt qui elle-même dépend du taux d’endettement et des revenus.

Quel salaire pour emprunter 150 000 euros sur 30 ans ?

Calcul du salaire nécessaire

Pour emprunter 150 000 euros sur 30 ans, la mensualité se situe autour de 500 euros, en supposant un taux d’intérêt de 1,5 % et une assurance emprunteur à 0,3 %. Le taux d’endettement ne doit pas excéder 35 % des revenus mensuels. Pour couvrir cette mensualité et respecter le taux d’endettement, le salaire mensuel minimum doit être de 1 429 euros.

Différences selon les statuts professionnels

Les banques considèrent la stabilité des revenus. Les fonctionnaires et les employés en CDI bénéficient généralement de conditions plus favorables grâce à leur stabilité professionnelle. En revanche, les indépendants, intérimaires et employés en CDD doivent démontrer une régularité de leurs revenus sur plusieurs années.

Impact des revenus complémentaires

Les revenus ne se limitent pas aux salaires :

• Les loyers perçus
• Les rentes
• Les primes annuelles

Les aides financières ne sont pas prises en compte dans le calcul de la capacité d’emprunt.

Reste à vivre

Les banques évaluent aussi le reste à vivre, c’est-à-dire la somme disponible après le paiement des mensualités. Le reste à vivre doit permettre de couvrir les dépenses courantes et imprévues. Le seuil de reste à vivre varie selon les banques, mais se situe généralement autour de 800 euros pour une personne seule.

Tableau récapitulatif du salaire nécessaire pour un emprunt de 150 000 euros

Facteurs influençant le salaire nécessaire

• Le taux d’intérêt : Un taux plus élevé augmente la mensualité et donc le salaire requis.
• La durée de l’emprunt : Plus la durée est longue, plus la mensualité est faible, réduisant le salaire nécessaire.
• Le taux d’assurance : Les emprunteurs jeunes et en bonne santé obtiennent souvent des taux plus avantageux.
• L’ apport personnel : Un apport plus élevé réduit le montant emprunté, diminuant ainsi la mensualité.

Considérations spécifiques

La stabilité des revenus influence fortement la capacité d’emprunt. Les indépendants et intérimaires doivent souvent fournir des justificatifs de revenus sur plusieurs années. Les revenus supplémentaires, comme les loyers ou les rentes, peuvent améliorer la capacité d’emprunt, mais ne sont pas toujours pris en compte de manière équivalente par les banques.